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Nartist

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15 avril 2010

Il pleure dans mon coeur [Paul Verlaine]

Il pleure dans mon coeur

Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?

Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s'ennuie,
Ô le chant de la pluie !

Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi ! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.

C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine !

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31 janvier 2009

Fin

Voilà, il en vient un point où l'on peut dire que c'est fini.

FINI :)

Elle n'est plus rien pour lui.

12 juillet 2008

J'aime mieux être homme à paradoxes qu'homme à préjugés. [J.J Rousseau, Extrait de Emile ou de l'éducation]

[...]

10 juillet 2008

On peint avec le coeur et la tête plus qu'avec les mains. [Théophile Gautier]

[…]

8 juillet 2008

L’Invitation au voyage [Charles Baudelaire, extrait du recueil Les Fleurs du mal]

L’Invitation au voyage

      Mon enfant, ma sœur,
      Songe à la douceur
D’aller là-bas vivre ensemble !
      Aimer à loisir,
      Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
      Les soleils mouillés
      De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
      Si mystérieux
      De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.

Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

      Des meubles luisants,
      Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
      Les plus rares fleurs
      Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l’ambre,
      Les riches plafonds,
      Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
      Tout y parlerait
      À l’âme en secret
Sa douce langue natale.

Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

      Vois sur ces canaux
      Dormir ces vaisseaux
Dont l’humeur est vagabonde ;
      C’est pour assouvir
      Ton moindre désir
Qu’ils viennent du bout du monde.
      — Les soleils couchants
      Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
   D’hyacinthe et d’or ;
      Le monde s’endort
Dans une chaude lumière.

Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Charles Baudelaire

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7 juillet 2008

Si le feu brûlait ma maison, qu'emporterais-je ? J'aimerais emporter le feu... [Cocteau, Extrait du Clair-obscur]

Le poète est un mensonge qui dit toujours la vérité…

Le temps passe à une vitesse vertigineuse, et ce qu’il était il y a dix ans n’est plus qu’un vague souvenir… Il ne s’y rattache pas, il ne fuit pas le miroir et n’a guère peur de voir les années marquer son visage. Il est comme ça, mais s’il est vrai que son esprit sait rester réaliste, l’apparence qu’il donne aux autres est différente. Telles les poupées russes, il s’enferme dans le mensonge et le vice, de pire en pire, laissant sans cœur et son âme au plus profond de la statuette… Il attend la personne qui sera le comprendre et lire à travers la froideur de la porcelaine : son «lui».

6 juillet 2008

Triste fleur qui croît seule et n'a pas d'autre émoi Que son ombre dans l'eau vue avec atonie. [Mallarmé, Extrait d' Hérodiade]

Londres,

                        Le vent, la pluie, le ciel gris. Un ciel aussi versatile et lunatique que lui et pourtant…

A travers ces ruelles, un brin de lumière l’éclaire. La foudre ?

Non, elle, son regard profond, puissant, aussi mystérieux que ce lieu qui l’entour.

Oui, il s’y perd, hypnotisé par ce regard. Coup de Foudre ? Ce serait cocasse ici à Londres…

                        Un prénom, une personnalité, un caractère unique, elle, parfaite.

Les mots coulent de sa plume aussi singulièrement que la pluie, cette même pluie qui chaque jour inonde un peu plus ses sentiments.

                        Difficile d’exprimé cela, mais quelle autre solution ? Il ne sait pas, il l’a toujours su, perdu au milieu de ses songes.

Un jour, la réalité, c’est tout ce qu’il peut espérer… La musique berce ses mots, les atténues…

                        Elle endort cet esprit qui ne cesse de le tourmenter… La mélancolie l’anime car il ne parvient pas à venir à elle…

… Attendre, toujours attendre car l’unicité à un prix, celui du courage.

                        Le spleen, pourquoi ? Tantôt il croit le savoir mais un voile obscure vient irrémédiablement à sa rencontre pour le prendre corps et âme et soutirer tout espoir…

                        L’âme, berceau de l’espoir, esprit flottant, entité qui accélère les pulsions de son cœur au moindre regard.

Ce même regard qu’il cherche tant et qui malgré tout le fuit…

                        Face à tant de magie il ne peut qu’être sous le charme… mais c’est en vain…

Je suppose…

                        Merci être charmant qui lui a permis pendant tout ce temps de s’envolé et de s’illusionné parmi les anges…

5 juillet 2008

O flots abracadabrantesques Prenez mon coeur, qu'il soit sauvé. [Arthur Rimbaud, Extrait de Poésies]

Encore un jour qui passe, le ciel grisâtre est aussi morne que cet homme qui compte ses jours perdus. Manifestement, il ne bronche pas, ou plutôt il n’ose plus … Un sentiment de honte, de peur, l’en empêche. Ce même air qui fait que chaque jour il se sent plus lâche que le jour précédant. Fuir la vérité alors qu’il rêve qu’elle le sache. Ah quelle sensation horrible, ce poids sur la conscience, c’est une souffrance moral et psychologique. Malgré tout il essai tant bien que mal d’oublié, de tourner la page, et de s’affairé à d’autres tâches. C’est pour cela qu’il va à la rencontre des gens, d’ailleurs il le fera de plus en plus… Tenter de braver le monde, faire semblant de s’intéresser et avec une hypocrisie devenue bien trop banale s’attardé sur le fléau des autres. Heureusement, il n’est pas faux avec tout le monde, et il arrive encore à trouver en certain une part d’humanité et de respect. Bien qu’au fond du gouffre un espoir est possible, même pour lui, qui après plus d’un an passé à douter, est reparti empli de remords et de colère. Une colère vaine, dirigée contre lui. Elle le détruit peu et peu jusqu’au jour où il réalisera que ce n’est pas si grave. La résignation, voilà encore une partie du puzzle qui s’ajoute. Mais jusque quand ?

Lorsque tout le monde l’aura abandonné, laissé pour mort au fond de sa mélancolie...

Rongé par le temps que deviendra t’il ? 

4 juillet 2008

Abymes [N.]

  Abymes

C’est un lieu unique d’où émane toute vie,

A l’unisson avec ton cœur et berce tes envies,

Miroirs des instants passés, présents et futurs,

Illusion d’un jour sans fin et d’une vérité pure.

Lambeaux d’espoirs dans lesquelles je me plonge

L’envoutement et la profondeur du songe

Exalte encore en moi des frissons.

                                                                    N.

4 juillet 2008

Chanson d’automne [ Paul Verlaine, extrait des Poèmes Saturniens]

Chanson d'automne

Les sanglots longs
Des violons
    De l’automne
Blessent mon cœur
D’une langueur
    Monotone.

Tout suffocant
Et blême, quand
    Sonne l’heure,
Je me souviens
Des jours anciens
    Et je pleure ;
                         

Et je m’en vais
Au vent mauvais
    Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
    Feuille morte.

Paul Verlaine.

                                                                      

                                          

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