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Nartist
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5 juillet 2008

O flots abracadabrantesques Prenez mon coeur, qu'il soit sauvé. [Arthur Rimbaud, Extrait de Poésies]

Encore un jour qui passe, le ciel grisâtre est aussi morne que cet homme qui compte ses jours perdus. Manifestement, il ne bronche pas, ou plutôt il n’ose plus … Un sentiment de honte, de peur, l’en empêche. Ce même air qui fait que chaque jour il se sent plus lâche que le jour précédant. Fuir la vérité alors qu’il rêve qu’elle le sache. Ah quelle sensation horrible, ce poids sur la conscience, c’est une souffrance moral et psychologique. Malgré tout il essai tant bien que mal d’oublié, de tourner la page, et de s’affairé à d’autres tâches. C’est pour cela qu’il va à la rencontre des gens, d’ailleurs il le fera de plus en plus… Tenter de braver le monde, faire semblant de s’intéresser et avec une hypocrisie devenue bien trop banale s’attardé sur le fléau des autres. Heureusement, il n’est pas faux avec tout le monde, et il arrive encore à trouver en certain une part d’humanité et de respect. Bien qu’au fond du gouffre un espoir est possible, même pour lui, qui après plus d’un an passé à douter, est reparti empli de remords et de colère. Une colère vaine, dirigée contre lui. Elle le détruit peu et peu jusqu’au jour où il réalisera que ce n’est pas si grave. La résignation, voilà encore une partie du puzzle qui s’ajoute. Mais jusque quand ?

Lorsque tout le monde l’aura abandonné, laissé pour mort au fond de sa mélancolie...

Rongé par le temps que deviendra t’il ? 

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